la corida le gentil taureau et la torera
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la corida le gentil taureau et la torera

FERIA DE TOROS

Qui es-tu donc brillant comme un soleil ?
Dans ton costume brodé de dentelles et d’or
Moulé dans cet habit de lumières, tu étincelles,
Et Moi je suis déjà « presque mort »

De peur !

J’ai peur car j’ai quitté l’herbe grasse de ma terre,
Et laissé loin les belles prairies Andalouses,
Pour me retrouver furieux, seul sans mes frères,
Que me veut ‘il ce clown aux yeux d’enfer…

Dans cette place ronde où l’on crie, où l’on chante,
Qu’est-ce donc que cette cacophonie démente,
Moi qui n’entendait que le bruit des arbres, des oiseaux,
Je n’aspire qu’à retrouver un paisible repos.

Pourquoi gesticule t’elle cette élégante poupée,
Sa cape brandie tel un étendard incarnat,
Faut ’-il la poursuivre pendant que sonne le glas,
De mes belles années de liberté.

Tandis que sous les hourras, la foule,
Encourage l’estocade … je m’écroule,
Mon sang jaillit et souille le sable chaud,
Je vais revoir mes herbages et mon eldorado !

 

TOILE DE LIN format 80 x 80 cm

technique mixte

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